Bonjour !
Voilà les dernières productions de l’atelier…écrire pour les enfants mais aussi les plus grands !
Devinettes : Qui suis-je ?
Pourquoi me regardes-tu tout le temps ?
Les flèches pointent vers le haut... tu dois avoir faim !
Grâce à mes deux aiguilles, ta maman sait quand le gâteau du gouter est cuit.
Pourquoi me regardes-tu encore ? Il va arriver, ma grande aiguille remonte et lorsque'elle sera bien alignée avec la petite, me partageant en deux, ton papa rentrera du travail et ce sera le temps de la rigolade... jusqu'à ce que tu me laisses me reposer.
Quand de nouveau mes deux aiguilles seront alignées tu devras te lever et m'attacher à toi pour la journée.
Pourquoi me regardes-tu tout le temps ?
Jo
J‘ai passé l’hiver à ne rien faire, comme toujours. Vide, j’étais vide. Je n’avais envie de rien.
Mais là ça y est, ça repart, je sens qu’on m’appelle.
Plein de petites voix me supplient de leur venir en aide. Et ça, ça me donne des ailes.
Alors je me concentre, et j’invoque mes super-pouvoirs, pour voler à leur secours.
Et comme toujours, le miracle a lieu; je sens une puissance qui me fait décoller, comme si j’étais saisi par une main divine, et je vole, je vole, je plonge dans l’eau, et un sentiment de pleinitude m’envahit, et alors c’est parti pour le grand vol, qui fait le tour du propriétaire: c’est l’heure de la distribution. Tournée après tournée les petites voix s’apaisent.
C’est heureux et la goutte au nez que je retourne me poser.
Nico
Dès que l’on a besoin de moi, on commence par me déchirer.
C’est toi qui, en pleurs, m’appelle.
Je ne suis pas grand, je ne suis pas gros.
Dès que tu me vois, tu te sens souvent déjà mieux, surtout quand je suis déguisé.
Nous passons quelques heures, quelques jours ensemble pour que tu sois totalement soulagé.
Mais, lorsqu’il faut que je m’en aille, je file vite pour ne pas faire revenir tes larmes.
Caro
Avec une crème ou une poudre, je me mets à buller
Boum boum,boum boum, j’ai la tête qui tourne
Ici tout est en boule et mouillé
J’ai le pouvoir d’éliminer toute la saleté
Tout est propre et puis séché.
Pierre-Antoine
Ce que je préfère dans ma vie, c’est voir du paysage !
Je transporte la famille de jour comme de nuit, tout près ou bien, très loin.
Mes yeux exceptionnels peuvent éclairer une forêt sombre, mon front transparent vous permet d’admirer la mer ou la montagne, mes sourcils chassent la pluie, j’avance plus vite qu’un Jaguar, je suis la meilleure amie de vos vacances ou de votre petit quotidien.
Marie
J’adore quand ta maman me sort du tiroir. Je souffle pour toi notre air préféré. Pas trop fort, pas trop près.
Je pourrai te brûler dit-on. Mais bien sûr que non ; je fais attention. Tu es tellement jolie. Ne te retourne pas, je te vois (dans le miroir). Hum tu sens bon… Je soupire d’aise dans ta nuque encore humide.
– Aïe, tu m’fais mal !
– Pardon, pardon… Je rêvais. Attends, je passe de l’autre côté.
Tiens, voilà mon amie qui s’enroule autour de tes mèches. C’est à moi de jouer maintenant. Ta maman m’a réglé sur 2 et je danse le long de tes cheveux.
On est beaux tous les trois : toi, la brosse et moi (ton soupirant).
Agnès
Le matin comme le soir, entre mes doigts, soyeux, je détisse, je défroisse… Mes dents dévorent et délivrent les longs ou courts fils que la journée a entortillés, embrouillés. Je suis celle qui rend à chacun sa place sans crêpage de chignons, celle qui fait régner la loi dans la toison, la paix dans la maison.
Céline
Trois mois déjà que j’étais là … Me voilà jetée, délaissée, oubliée pour une jeunette, plus souple, plus flexible, plus ergonomique …
Mais saura t-elle repousser les miettes de biscottes et de cracottes, traquer les traces de chocolat et de Nutella, dénicher les fibres de céleri et de salsifis, décoincer artichauts et boulettes de veau ? Prendra t-elle le temps de faire briller l’émail, de masser les gencives ?
Et le numéro en duo sera t-il toujours aussi parfait avec mon ami mentholé ?
Sophie
A pois, à fleurs, avec ou sans élastiques, de toutes les couleurs et de toutes les matières,je suis ton meilleur ami! Avec moi, tu passes toutes les barrières, tu sautes tous les fossés et escalades tous les murs. Pluie, neige,soleil, je suis là par tous les temps, rien ne me fait peur. Et surtout, grâce à moi, les petits secrets restent toujours à portée de mains et bien cachés. J’ai bien une ou deux petites faiblesses d’ordre pratique mais d’un coup de braguette magique, je les efface pour te donner alors un look décalé, aventurier voire populaire.
Anne-Laure
Je change régulièrement de couleur, passant des pastels au printemps, aux couleurs chaudes et sombres l’hiver. L’été , je perds du poids, alors qu’à la saison froide, je gonfle. Grâce à moi, les enfants rêvent, font mille voyages dans leur tête et explorent des mondes mystérieux. Parfois le soir, ils refusent de me rencontrer et souvent le matin ne veulent plus me quitter. Je suis leur confident, celui qui accueille bien au chaud les plus beaux contes et histoires de la nuit tombée. Parfois ces histoires sont tellement bizarres que j’en reste …vertical !
Dodo
Quand je roule, je tourne-boule et m’enroule sur moi-même et tout ce qui passe sous mon corps est définitivement aplati. En quelques tours de main, j’affine, je peaufine la taille et l’épaisseur de mon ouvrage. Je peux être poudré de blanc, qu’importe ma matière, ma besogne transforme l’informe en belle galette uniforme. Attention, celle-ci n’est pas encore prête à croquer. Je la livre offerte à une taule ondulée. Parfois, je m’élève dans les airs pour opprimer le gourmand qui aurait l’audace de toucher à mon œuvre inachevée. Une fois le travail terminé, j’aime prendre ma douche puis paresser un moment pour me sécher avant de retrouver mes voisines de placard.
Florine
La Cigale et la Fourmi, Jean De La Fontaine
Consigne : Transformer la fable…
La Petite Chèvre et la Vachette
(par Pierre-Antoine)
La petite chèvre, ayant brouté le pré
Tout le matin
Se trouva fort embêtée
Quand la fermière fut rentrée.
Pas un seul brin, de pâquerette ou de feuilles.
Elle alla vite
Chez la vachette sa copine,
La priant de lui prêter
Quelques pâturages, pour s’emplir le ventre
Jusqu’au oreilles.
« Je vous en prie, laissez moi brouter » lui dit-elle
« Avant ce soir, peut être je vous le rendrai, foi d’huile de morue, de crottes de poulet et autres graines de popo ».
La petite vachette n’est pas avare :
C’est là son bon coté.
« Que faisiez vous hier 28 mai ? »
Dit-elle à cette coquine de chèvre.
« Nuit et jour, à tout le moins,
Je broutais, ne vous surprenne.
-Vous broutiez ? J’en suis fort contente.
Eh bien digérez maintenant et ne revenez que demain pour brouter mon pré.
La maîtresse et le Dirlo
(par Agnès)
La maîtresse, ayant puni
Tous les petits
Se trouva fort esseulée
Quand la cloche fut sonnée :
Pas une seule petite pirouette
De bambino ou de bambinette
Elle alla chercher mino
Chez le dirlo son poto
le priant de lui envoyer
Quelque gamin pour patienter
Jusqu’à l’heure de mamans
« Je vous le rendrai, lui dit-elle,
Avant demain, foi de pédago,
Cartable et boîte de stylos.
Le bobo n’est pas réglo :
C’est là son fardeau.
Que faisiez-vous au bureau ?
Dit-il à cette bimbo.
– Nuit et jour au tableau
Je sévissais, ne vous déplaise.
– Vous sévissiez ? J’en suis fort mal à l’aise.
Eh bien ! Pleurez maintenant.
La sorcière etl’ogre
(par Caro)
La sorcière ayant rêvassé
Toute la semaine
Se trouva fort embêtée
Quand l’appétissante fillette fit son approche :
Pas une seule goutte de potion de prête,
De reste d’œil de grenouille ou de peau de ver de terre.
Elle alla trouver un peu d’aide
Chez l’ogre, autre amateur d’enfants,
Le priant de lui fournir
Quelques ingrédients à mélanger
Jusqu’à la prochaine livraison.
« Je vous les rendrai, lui dit-elle,
Avant le soir, foi d’empoisonneuse,
les bestioles et même plus encore. »
L’ogre n’est pas compréhensif :
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous cette semaine?
Dit-il a cette importune
Nuit et jour, devant mon miroir
Je m’admirais, ne vous déplaise.
Vous vous admiriez ? J’en suis fort heureux.
Et bien! Cuisinez maintenant.
La Coccinelle et le Cafard
(par Dodo)
La coccinelle s’étant maquillée toute la semaine
Se trouva toute dépitée quand la couleur fut révélée
Pas un seul petit point noir de charbon ou de calamar
Elle alla demander de l’aide chez le cafard son cousin Fred
Le priant de lui prêter quelques taches pour s’déguiser
Jusqu’à ce que ses points reviennent.
« J’ vous les rendrai, lui dit elle , avant l’hiver, foi d’ coléoptère
Promis, craché et juré »
Le cafard n’est pas coopérant, c’est là son travers gênant.
« Que faisiez vous à Bricomarché ? dit il à cette évaporée
-Nuit et jour dans chaque travée, je baguenaudais, ne vous déplaise
-Vous hésitiez, j’en suis fort aise, et bien assumez maintenant… »
La Boulangère et l’Arabe du coin
(par Jo)
La boulangère ayant mangé
tous ses croissants
se trouva fort embêtée
quand l'heure d'ouverture fut arrivée :
Pas un seul petit pain de lait
de sésame ou de croissant.
Elle partit en courant
chez l'arabe du coin, son concurrent
Le priant de lui filer en douce
quelles pâtisseries pour ses petites frimousses
jusqu'au ramadan prochain.
"Je vous les rendrai, lui dit-elle,
Avant la Noël, foi de Pimprenelle .
Corne de gazelle et boulettes de chamallows.
L'épicier n'est pas d'accord
C'est son seul stock
Que faisiez-vous à l'aurore
dit-il à cette gourmande ?
- nuit et jour à toute heure
je dévore mes croissants à belles dents.
Vous dévorez ? j'en suis fort désolé
Eh bien, rongez votre poing
Et gardez l'autre pour demain.
Le Gloubiboulaga et le Charançon
(par Céline)
Le Gloubiboulaga ayant trotté
Toute la journée
Se trouva fort fatigué
Quand la respiration lui fut coupée:
Pas un seul petit air
D’opéra ou de comédie ballet.
Il alla chercher chanson
Chez le charançon son tonton,
Le priant de lui fredonner mignon
Quelque ritournelle pour gai luron
Jusqu’à minet potron.
« Je vous ferai chanter, lui dit le Boulga,
Avant Taratata, foi de castrat,
Et du chaud et du froid ».
Le charançon n’est pas grognon:
C’est là son bon point, bon.
« Que faisiez-vous à midi?
Dit-il à ce Gloubi.
– Nuit et jour à midi,
Je slame, ne vous pâme.
– Vous rappez? J’en suis fort content.
Eh, bien! Schtroumphez maintenant. »
La Limace et La Sauterelle
(par Sophie)
La limace, ayant bavé
Tout le long du chemin,
Se trouva fort desséchée
Quand la nuit fut tombée :
Pas un seul petit reste
De mucus ou de bavouille.
Elle alla quérir repos
Chez la sauterelle sa copine,
La priant de lui trouver
Quelque feuille pour s’étendre
Jusqu’au lendemain.
« Je vous quitterai, lui dit-elle,
Avant l’aube, foi d’invertébrée,
Juré et craché. »
La sauterelle n’est pas accueillante :
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous à vous traîner par ici ?
Dit-elle à cette grande rousse.
– Nuit et jour à travers la forêt
Je randonnais, ne vous déplaise.
– Vous randonniez ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! Disparaissez maintenant.
La Jeune Fille et Kevin
(par Marie)
La jeune fille ayant écouté ACDC
Toute la journée,
Se trouva fort assourdie
Quand l’album fut fini.
Pas un seul petit son audible,
De Iron Maidon ou Métalica !
Elle alla chercher un remède
Chez son cousin Kevin,
Le priant, de lui prêter son téléphone
Quelques secondes, pour qu’elle se commande un sonotone.
« Je t’en prie, lui dit-elle,
Avant que je ne devienne sourde, foi de donzelle,
Coton-tige et bouchons d’oreilles ! »
Mais Kevin est un geek averti,
C’est son cerveau son meilleur ami !
« Que faisais-tu avec ton vieux baladeur ?
Dit-il à cette ringarde,
– Nuit et jour, si cela te regarde,
J’écoutais du punk-métal-hard-core, ne te déplaise !
– T’es vraiment hasbeen ! J’en suis fort mal-à-laise
Eh bien ! Prends mon I-pod et écoute Rihanna maintenant !
La Chemise et le Vent
(par Florine)
La chemise, ayant séché
Tout le matin,
Se trouva fort contrariée
Quand la pluie fut arrivée :
Pas un seul petit pli
De manche ou de col épargné.
Elle appela à l’aide,
Les nuages et son ami le vent
La priant de lui envoyer
Quelques rafales pour s’égoutter
Jusqu’à être complètement essorée.
« Je vous en prie, lui dit-elle,
Avant ce soir, foi de tiroir,
Il me faut être sèche et parfaitement repassée. »
Le vent, cependant, n’est pas très conciliant,
C’est là son moindre tourment.
« Que faisiez-vous avant la vague ?
Dit-il à cette exigeante ?
– A chaque sortie,
J’étais la plus belle, ne vous déplaise.
– Vous régniez sur les autres ? J’en suis fort content.
Eh bien ! Trônez sur le fil maintenant .
La Lanterne et la Mère Fontaine
(par Florine)
La lanterne, ayant éclairé
Tout l’hiver,
Se trouva fort fatiguée
Quand la dernière goutte d’huile fut épuisée :
Pas un seul petit nuage
De pétrole ou d’huile de tournesol.
Elle alla bientôt offrir sa dernière flamme
Chez la mère Fontaine sa propriétaire,
La priant de lui laisser
Quelque place sur le bord de l’étagère pour admirer le paysage
Jusqu’à la prochaine vague de froid.
« Je décorerai, lui dit-elle,
Avec plaisir, foi de lanterne,
Cuivrée et fidèle. »
La propriétaire n’est pas sympathique :
Elle a son petit caractère.
Que faisiez-vous au matin près de la fenêtre?
Dit-elle à cette fainéante
– Nuit et jour à la réchauffer
Je m’évertuais, ne vous inquiétez pas.
– Vous la réchauffiez ? j’en suis fort fâchée.
Eh bien ! éteignez-vous maintenant.
Le Maître d’école et Maître Ruban
(par Nico)
Maître d’école, sur un oiseau perché,
Tenait en son for intérieur un esprit farouche.
Maître Ruban par hasard c’est comme ça,
Lui tint à peu près ce langage.
Hé! Ca baigne monsieur du château?
Que vous êtes beau, que vous me semblez hardi !
Sans mentir, si votre roi mage
Se rapporte à votre domicile,
Vous êtes le paquet qu’on rapporte sans ficelle.
A ces mots l’instit ne se sent pas sous les bras,
Et pour montrer son savoir-faire,
Il ouvre la boîte de Pandore
Et laisse tomber la pluie.
Maître Ruban s’en saisit et dit
« Mon bon monsieur,
Apprenez que de cheval je n’ai que les sabots. »
Cette leçon vaut bien un shampoing sans doute.
Le Maître d’école habile vesées,
Jura un peu tard que de poisson, en tire-bouchon.
Deux parties de conte : Le Petit Chaperon Rouge et Les Trois Petits Cochons
Transformer ce texte à votre guise (vocabulaire, personnages, lieux…)
Les 3 petits proprios
Bientôt après, le banquier arriva chez le premier petit propriétaire, qui avait construit sa maison à crédit, et, frappant à la porte, il s’écria :
– Petit proprio, petit proprio, laisse-moi entrer.
Mais le petit proprio répondit :
– Non, non, par la maigreur de mon petit salaire, tu n’entreras pas !
Alors le banquier répliqua :
– Eh bien, je te menacerai, et j’hypotèquerai, et ta maison je récupérerai !
Et il menaça et il hypothéqua et la maison récupéra.
Alors le petit proprio courut aussi vite qu’il put, et alla se réfugier chez le deuxième petit proprio.
Bientôt après, l’huissier arriva chez le deuxième petit propriétaire, qui avait construit sa maison avec un apport conséquent, et lui dit :
– Petit proprio, petit proprio, laisse-moi entrer.
– Non, non, par l’épaisseur de mon livret A , tu n’entreras pas !
– Eh bien, je te saisirai, ton livret A s’épuisera, et ta maison disparaitra!
Et il menaça et il saisit et la maison, aux enchères, s’envola.
Les deux petits proprios prirent leurs jambes à leurs cous et, aussi vite qu’il purent, ils filèrent chez le troisième petit proprio.
Bientôt le GIGN arriva devant la maison du troisième petit propriétaire, qui avait aménagé sa maison de famille, et lui dit :
– Petit proprio, petit proprio, laisse-moi entrer. Mais le petit proprio répondit :
– Non, non, par l’héritage de mon papy, tu n’entreras pas !
Alors le GIGN répliqua :
– j’enfoncerai ta porte et je te grenade lacrymogène, et ta maison s’effondrera !
De sorte qu’il enfonça, il grenada, explosa, dynamita encore et encore.
Mais la maison ne s’écroula pas car la construction de papy Gégène était plus solide que le GIGN.
Cécile et Pierre-Antoine
Le grand manteau bleu, qui entendit le petit murmure du veau n’eut pas peur d’abord, mais croyant que sa petite fille était enrhumée, répondit :
– c’est votre mémé, le grand manteau bleu qui vous apporte un camembert et un grand bocal de saindoux que ma fille vous envoie.
Le veau lui susurre en forçant beaucoup sa voix :
– Pousse le loquet, le Pen échouera.
Le grand manteau bleu poussa le loquet et ouvrit. Le veau, le voyant entrer lui dit en se cachant sous le lit dans la couverture.
– Jette le calendos et le pot de saindoux sur le micro-ondes et viens te cacher avec moi.
Le grand manteau bleu se dessape et plonge sous lit où il est rassuré de voir combien sa petite-fille est séduisante en pyjama. Il lui dit :
– Ma petite-fille, que vous avez de petites pattes !
– C’est pour moins trotter, mémé.
– Ma petite-fille, que vous avez de petites menottes !
– C’est pour moins te chatouiller, ma mémé.
– Ma petite-fille, que vous avez un petit museau !
– C’est pour moins te renifler, ma mémé.
– Ma petite-fille, que vous avez de petites lunettes !
– C’est pour moins te reluquer, ma mémé.
– Ma petite-fille, que vous avez de petites quenottes !
– C’est pour t’embrasser.
Et en disant ces mots, le gentil veau se jeta sur le grand manteau bleu et l’embrassa.
Agnès, Jo et Dodo
Longtemps avant, le loup viendra chez le premier petit cochon qui louait un deux pièces qui le mettait sur la paille.
– Petit goret, petit goret, j’ai mangé pendant le ramadan, j’en ai plein les dents, laisse-moi me kasher …
– Par la barbe à papa! Tu n’y penses pas! Chez moi c’est tout p’tit… Va voir mon grand frère, il habite là où tu sais, retire tes gros sabots avant d’entrer dans le bosquet.
Rapidement tout de suite, le loup s’y rendit en tapis volant:
– Petit goret, petit goret, ton petit frère m’envoie et m’invite chez toi, ouvre-moi les bras ou tu subiras la colère d’Allababi!
– Je ne suis pas au coran, pars en courant, aux mines, arrête-toi, mon aîné, là-bas, tu trouveras.
Enfin finalement, le loup toque à la porte qu’ouvre un gros cochon savant, qui en le voyant reste babouche bée!
Doit-on dévoiler au monde le chemin de la verrat-cité? Pour sûr le pourceau verra les gorets le loup adorer!
Céline et Nico
Conte GreenPeace
Bientôt après, l’horrible gros monstre jaune radioactif aux griffes aiguisées et sales, qui bavait d’envie, arriva chez le petit bébé phoque qui habitait un minuscule igloo, et frappant à la porte, il s’écria :
« – Bébé phoque, bébé phoque, sors de là ! Que de ta peau je me fasse un manteau.
Mais le petit bébé phoque répondit :
– Non, non, par mon mignon petit museau, je ne sortirai pas ! »
Alors, l’horrible gros monstre jaune radioactif aux griffes aiguisées et sales, qui bavait d’envie, répliqua :
« – Eh bien, je casserai, je démolirai et ton igloo éclatera ! »
Et il cassa, il démolit et l’igloo éclata.
Alors le petit bébé phoque glissa sur la banquise aussi vite qu’il put et alla se réfugier chez son ami le vieil éléphant.
Bientôt après, l’horrible gros monstre jaune radioactif aux griffes aiguisées et sales, qui bavait d’envie, arriva chez le vieil éléphant et lui dit :
« – Vieux sans défense, vieux sans défense, laisse moi entrer que de tes dents je me fasse un beau collier !
– Non, non par mes sages oreilles, tu n’entreras pas ! »
Alors, l’horrible gros monstre jaune radioactif aux griffes aiguisées et sales, qui bavait d’envie, répliqua :
« – Eh bien, je casserai, je démolirai et ta cabane explosera ! »
Et il cassa, il démolit et la cabane explosa.
Alors le petit bébé phoque et le vieil éléphant prirent leur jambes à leur cou et aussi vite qu’ils purent, filèrent chez leur ami l’alligator
L’horrible gros monstre jaune radioactif aux griffes aiguisées et sales, qui bavait d’envie, arriva dans le marais qu’habitait l’alligator et dit :
« – Misérable lézard, misérable lézard, passe-moi ton cuir que je me fasse un sac !
Mais l’alligator répondit :
– Non, non, par les dents de mes ancêtres, tu ne m’auras pas ! »
Alors, l’horrible gros monstre jaune radioactif aux griffes aiguisées et sales, qui bavait d’envie, répliqua :
– Eh bien, je casserai, je démolirai et ton marais disparaîtra. »
De sorte qu’il cassa, cassa, cassa et cassa encore mais le marais s’affaissa et engloutit l’horrible gros monstre jaune radioactif aux griffes aiguisées et sales qui bavait d’envie. Il n’avait ni manteau de fourrure, ni collier en ivoire ni sac en croco !
Anne-Laure, Florine et Marie